- relouer
-
• 1431; « sous-louer » 1267; de re- et 2. louer♦ Louer de nouveau. Il a reloué la villa deux étés de suite. J'ai reloué mon appartement à mes anciens locataires.⇒RELOUER, verbe trans.[Corresp. à louer2]A. — Louer de nouveau. Relouer un appartement, une habitation.1. [Le suj. désigne le propriétaire ou son mandataire] Il ne pouvait voir en face les fenêtres sans rideaux, l'appartement vide. Il connut une pire douleur. Le vieux Euler se hâta de relouer le rez-de-chaussée (ROLLAND, J.-Chr., Adolesc., 1905, p. 314).2. [Le suj. désigne le preneur] Nous pourrions (...) cette année, au lieu de relouer la Raspelière, prendre quelque chose de plus modeste (PROUST, Prisonn., 1922, p. 325). L'hiver touche à sa fin, nous ne relouerons pas la même villa, mais une autre, près de Juan-les-Pins (SAGAN, Bonjour tristesse, 1954, p. 187).B. — Vieilli. Synon. de sous-louer. — Je veux vous demander si vous savez que, depuis trois ou quatre jours (...) notre ami Vauxdoré a un locataire? — Un locataire? — Oui, sa maison étant plus grande qu'il ne faut pour sa famille, vous savez qu'il reloue un petit appartement de garçon au second? (KOCK, Pucelle, 1834, p. 138).Rem. Rare. [Corresp. à louer1] [De retour à Paris] j'y ai repris la truelle de l'éloge; j'y reloue, comme auparavant! plus qu'auparavant! (BERLIOZ, Grotesques mus., 1859, p. 105).Prononc. et Orth.:[
], (il) reloue [-lu]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. Ca 1210 « louer (quelqu'un) à nouveau; le prendre à nouveau à son service » (GUILLAUME LE CLERC, Bestiaire, 3827 ds T.-L.); 2. a) 1267 « donner (un bien) en sous-location » (doc. Arch. de Tournai ds GDF. Compl.); b) 1296 « donner (un bien) à loyer à quelqu'un qui vous l'a vendu » (ibid.). Dér. de louer; préf. re-.
relouer [ʀəlwe] v. tr.ÉTYM. 1267; de re-, et 2. louer.❖1 Vx. Sous-louer.2 (1431). Louer (2. Louer) de nouveau. || Il a reloué la villa deux étés de suite. || J'ai reloué mon appartement à mes anciens locataires.❖DÉR. Relouage.
Encyclopédie Universelle. 2012.